Maximiser le potentiel du CMW

publié 05/28/2015

Par Andrew Berthoff

Si j’ai une certitude, c’est que les meilleures idées sont généralement les plus évidentes.

Tout au long de ma carrière en communications et en marketing, les moments « Eurêka! » se sont presque toujours produits lorsqu’une personne propose – parfois même avec réticence – quelque chose de tellement évident qu’un vent d’inspiration balaie immédiatement la réunion. Soudainement, les gens présents s’arrêtent et s’écrient « Oui! C’est en plein ça! »

L’idée trouve immédiatement écho chez tous les membres de l’équipe et ce que l’on constate souvent, c’est qu’il s’agit d’un petit noyau de génie qui était devant nous pendant tout ce temps et que personne n’avait encore réalisé ou qui leur semblait si évident qu’il en paraissait idiot et qu’ils auraient l’air tout aussi idiots s’ils le mentionnaient.

C’est exactement ce qui s’est produit il y a quelques mois lorsque des membres de l’équipe de la SOCAN se sont réunis afin de « brainstormer » sur les manières dont l’organisation pourrait maximiser son implication dans les festivals et autres conférences.

Nous voulions aller au-delà des habituels logos, publicités, bannières et commandites de prix portant le nom de la SOCAN (tous d’excellents outils, au demeurant) et tenter de trouver ce que nous pourrions faire de plus. Cette réunion nous a permis de vivre deux moments « Eurêka! » d’une évidence crasse.

Le premier : et si on collaborait avec les organisateurs d’un festival afin de s’assurer que toutes les salles participantes soient licenciées auprès de la SOCAN? Cela peut paraître surprenant, mais en réalité, bien que la majorité des salles de spectacle désirent être un joueur éthique et légal et l’écosystème musical, il n’est pas rare que leurs licences ne soient pas à jour.

Alors, donc, pourquoi ne pas créer un partenariat avec un festival majeur – le Canadian Music Week, par exemple – afin de déterminer si toutes les salles participantes sont bel et bien Autorisées à vous divertir par la SOCAN. Puis, cette vérification faite, nous pourrions accorder une appellation spéciale à ce festival.

LicensedToPlay_CMW_ 2015_CSLe résultat : un programme d’une simplicité et d’une évidence qui a porté des fruits dont nous sommes très fiers non seulement du point de vue de la visibilité qu’il a donnée à notre initiative Autorisé à vous divertir, mais également pour ce qu’il a apporté à nos amis du CMW, notamment en leur permettant d’annoncer une première mondiale.Neill Dixon, le président du CMW, a toujours été un ardent défenseur des droits des créateurs de musique, et nous avons étroitement collaboré avec son organisation afin d’assurer que la soixantaine de salles participant au festival détenaient une licence SOCAN en bonne et due forme. En fin de compte, ce programme a été un franc succès pour toutes les parties : la SOCAN, le CMW et, bien entendu, nos membres!

Le deuxième moment Eurêka! : et si nous organisions une campagne sur les réseaux sociaux qui encourage les membres de la SOCAN en prestation durant le CMW à prendre une photo de leur setlist et de le tweeter à notre attention?

Encore une fois, vous pourriez vous imaginer que c’est déjà pratique courante, mais en réalité, et autant que nous sachions, la SOCAN est devenue la première organisation de droits d’exécution à accepter les déclarations de set list de cette façon. Nous avons collaboré étroitement avec l’équipe de la répartition de la SOCAN afin de nous assurer qu’elle était prête pour l’expérience, et nous sommes très fiers de pouvoir dire qu’environ 20 pour cent des prestations présentées dans la cadre du CMW ont ainsi tweeté leur set list.

SetList_2_InBlogTout comme notre initiative Autorisé à vous divertir, cette idée était tout aussi brillante qu’évidente et, qui plus est, elle n’a nécessité aucun investissement en commandite. Nous avons par le fait même sensibilisé nos membres au fait qu’ils doivent déclarer leurs setlists afin que nous puissions à notre tour nous assurer que les auteurs, les compositeurs et les éditeurs de ces chansons soient payés avec encore plus de précision et de rapidité. Qui plus est, les artistes qui ont participé n’ont eu que de bons mots au sujet de la SOCAN et du CMW dans leurs dialogues avec leurs fans.

Nous espérons pouvoir renouveler l’expérience de manière aussi positive avec d’autres festivals et conférences dans un avenir rapproché. D’ailleurs, la SOCAN a été approchée par plusieurs festivals qui désirent devenir partenaires du programme Autorisé à vous divertir.

Cette appellation s’est d’ores et déjà imposée comme l’insigne d’honneur que nous la destinions à devenir : elle est bonne pour les entreprises qui peuvent utiliser la musique en toute légalité et éthiquement, et l’afficher fièrement.

Mon équipe et moi-même sommes fiers de ces initiatives. Elles ont vu le jour d’une toute petite idée qui commençait par « ça va peut-être avoir l’air stupide, mais… » – et la pièce s’emplissait de quelque chose de magique. Et quand ça se produit, vous savez que vous êtes sur un bon filon. Les meilleures idées en communication et en marketing sont souvent les plus évidentes, et – très souvent – elles ne coûtent qu’un peu d’inspiration, de transpiration et d’optimisme.

Au sujet de Andrew Berthoff

Pendant ses années d’adolescence dans sa ville natale de Saint-Louis, Missouri, Andrew Berthoff a joué au baseball et de la cornemuse (pas en même temps), en plus d’être un fan de Neil Young, April Wine et Rush. Il a vu ce dernier pas moins de quatre fois au Kiel Auditorium. Lorsqu’il était au troisième but ou pensait à son prochain concours de cornemuse, ce sont les notes de la chanson «?Closer to the Heart?» qui résonnaient dans sa tête, et son coup de circuit fut de s’installer au Canada en 1988. Il a utilisé ses talents d’éditeur dans plusieurs magazines spécialisés de Toronto, avant d’exploiter ses aptitudes en communications et relations avec les médias à titre de professionnel en relations publiques et marketing. Il a travaillé plusieurs années à mettre sur pied ce qui est maintenant l’une des firmes de communications les plus importantes au Canada avant de se joindre à la SOCAN à titre de vice-président, Communications et Marketing, en 2013. Toujours fan des Cardinals de Saint-Louis et de Rush, toujours actif comme joueur de cornemuse, il est rédacteur en chef du pipes|drums Magazine dans ses temps libre. Mais ce sont sa femme Julie, sa fille Annabel et son West Highland terrier, Millie, qui sont ses vraies priorités.

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